Survols aériens

SURVOLS AERIENS – SOYONS DES OBSERVATEURS AVISES

Les nuisances sonores sont parmi celles qui gênent le plus les individus.

Des dispositions destinées à diminuer cette pollution existent, et  l’une d’entre elles concerne la  réglementation des survols aériens de zones habitées.

De quels avions parlons-nous ?

Maule est survolé par de nombreux avions, à des altitudes très variables, mais dans le cadre de cette réglementation,  seuls deux types de survols nous concernent :

-         Les avions d’affaires qui se rendent au Bourget par vent d’Est (ou de Nord), soit 20 vols/jours environ

-         Les avions de lignes à destination de Roissy, toujours par vent d’Est ou de Nord, soit 120 vols/jours environ

Les petits avions de tourisme, les avions de lignes au décollage ou en transit, les avions militaires ou ministériels ne sont pas assujetis  au règlement concernant ce couloir aérien.

Pourquoi tant de gros avions au-dessus de Maule ?

Il y a deux points d’entrée pour atterrir à Roissy par vent d’Est : Méru dans l’Oise et Thoiry où sont implantées des balises. Depuis le réaménagement des couloirs en 1997, La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) s’est engagée à faire respecter une altitude minimale de 2000 m à la verticale de Thoiry.

Bien que la plupart des vols respectent la règle, des tolérances existent et certaines compagnies en abusent. Ce sont ses excès qu’il nous faut surveiller et faire réduire.

Comment estimer l’altitude d’un avion ?

Il existe un moyen enseigné aux militaires ne nécessitant pas d’autres outils que le pouce et l’index de la main, mais il faut d’abord être en mesure d’identifier le type d’appareil pour en connaître les dimensions et en déduire l’altitude. Pas évident !

A contrario, une application téléchargeable par tout un chacun existe : www.flightradar24.com .

Cette application affiche un planisphère vous permettant de zoomer sur la zone géographique qui vous intéresse. En pointant l’avion à contrôler, vous connaîtrez les paramètres du vol en temps réel .

Que faire des anomalies constatées ?

Les consigner avec le jour et l’heure précise d’observation (les avions peuvent se suivre toutes les 2/3 minutes), le type d’avion et sa direction. Avec Flythradar24, vous disposez même de l’immatriculation de l’avion, numéro de vol, trajet, altitude exacte.. …(étonnant en période de terrorisme ambiant !)

Les transmettre à votre Mairie et aux associations de protection du cadre de vie  (à Maule, APSMVM http://apsmvm.canalblog.com/ )

Nous en ferons bon usage dans nos interventions auprès de l’ACNUSA (Activité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires) et de la DGAC.

Un espoir ?

Les constructeurs aéronautiques travaillent constamment à réduire le bruit (- 75% de réduction sur le bruit perçu ces derniers cinquante ans, objectif de réduire de 50% d’ici à 2020 par rapport à 2000).

De leur côté, la DGAC et les compagnies aériennes étudient des procédures de vols moins gênantes,  Air France testant par exemple la descente progressive plutôt que par palier.

Toutefois, en attendant un hypothétique avion silencieux, soyons avisés et vigilants à faire respecter et encourager ces mesures bénéfiques à notre confort et qualité de vie.